Nous sommes donc le vendredi 16 août. Un jour de pont comme n’importe quel autre.
Paris s’est vidé de ses habitants, ne restent que quelques touristes qui ont eu le courage de braver la ville sous sa chaleur écrasante et étouffante à cette période. Même Montmartre était presque désert hier, je n’avais encore jamais vu ça.
Aujourd’hui je suis au bureau avec quelques pèlerins qui n’ont plus de congés ou qui ont décidé de les garder pour plus tard (c’est intelligent quand on y pense, pourquoi voyager au 15 août quand il y a un monde fou partout, on se le demande). Les couloirs de l’entreprise sont aussi déserts que dans un roman de Stephen King (au hasard Shining, c’est le plus flippant).
Et je repense avec nostalgie à mon séjour en Provence, à ses odeurs, le chant de ses cigales, sa lumière toujours aussi belle en fin de journée, et à cette presque insouciance qui me manque déjà. La prochaine fois je vous parlerai peut-être de mon rêve… Et pas seulement parce que j’ai vu une étoile filante la semaine dernière ! Tiens d’ailleurs, saviez-vous que le ciel de Provence est le plus pur d’Europe ? Du moins c’est ce qu’il se dit !

