A quelques jours de la rentrée scolaire, je sais que nous sommes nombreux à remuer ciel et terre pour trouver la perle rare AKA la nounou (ou la baby-sitter) qui va s’occuper de nos enfants la journée ou le soir après l’école. Mon petit dernier allant à la crèche, je pensais que ce serait assez facile de trouver une baby-sitter sur le créneau 17h-20h, à savoir le fameux « tunnel du soir » comme certains parents aiment l’appeler. Après tout, nous sommes à Paris et les étudiantes pleines d’énergie ne manquent pas pour venir chercher nos bambins à l’école. Ça, c’est ce que tout le monde s’imagine mais la réalité est beaucoup moins idyllique. Pour commencer, les étudiantes motivées ne sont pas si nombreuses que ça ou elles sont déjà prises. Ou alors, elles ne sont pas disponibles sur les horaires que vous demandez. Quant aux autres nounous (pas étudiantes donc) elles ne sont pas intéressées par un temps partiel, trop peu rémunérateur . Bref, trouver une baby-sitter de confiance en périscolaire équivaut à chercher une aiguille dans une boîte de foin.
Si vous me suivez sur Instagram, vous savez déjà que nous avons eu quelques déboires avec notre nounou cette année. Oh, rien de très grave, j’avais suffisamment confiance en elle pour savoir qu’elle ne ferait aucun mal à mes enfants, mais ses absences répétées et injustifiées furent difficiles à gérer pour nous. Cette instabilité permanente a eu quelques conséquences sur notre équilibre familial : stress, parents sur les nerfs, organisation bancale et fatigue (ben oui, à force de courir pour aller chercher les enfants en catastrophe à la place de la nounou, ça use) ont été les maître-mots de notre année. Autant dire que ce ne fut pas de tout repos à la maison. Evidemment, nous aurions pu chercher quelqu’un d’autre pour la remplacer. Mais face à la pénurie de baby-sitters et l’attachement que nos enfants et moi avions pour elle, nous avions décidé de la garder jusqu’à la fin de son contrat. La fin de l’année scolaire m’a semblé interminable et s’il y a bien une leçon que j’ai retenue de tout ça, c’est l’importance de bien choisir sa nounou. Je vous vois lever les yeux au ciel et vous dire « ben oui, c’est évident hein », mais croyez en mon expérience, c’est loin d’être facile ! On a beau rencontrer la future nounou, demander des références, la mettre à l’essai pendant quelques semaines… Comment faire confiance et savoir si notre choix est le bon ? C’est tellement difficile de confier ses enfants à quelqu’un que l’on ne connait pas !
Me concernant, je n’ai toujours pas percé le mystère et je serais bien incapable de vous dire comment choisir votre nounou, je crois que c’est avant tout une question de feeling. Toutes les nounous ne sont pas faites pour travailler dans toutes les familles et inversement. Les rares fois où j’ai eu le moindre doute lors d’un entretien, mes craintes se sont révélées justifiées par la suite. En revanche, l’année que je viens de passer à essayer d’établir une communication qui fonctionne (en vain) avec notre nounou m’a fait prendre conscience de mes erreurs. J’ai compris que si le choix de la nounou au départ était très important, la gestion de la relation par la suite l’était tout autant…
Voici mes 3 conseils fondamentaux pour que la relation avec votre nounou ou votre baby-sitter se passe bien cette année :
Définissez ensemble vos priorités et fixez des règles
Tous les parents qui emploient une nounou pour la garde de leurs enfants n’ont pas les mêmes exigences. Si nous tombons tous d’accord sur certains points cruciaux comme la sécurité de nos enfants et l’interdiction totale de violence verbale ou corporelle (la base) nous n’avons pas tous les mêmes priorités en matière d’éducation. Et ces priorités, il va falloir les définir quand vous choisirez votre nounou. Dans un monde idéal, on ne devrait pas avoir à faire des choix mais la réalité, c’est que la baby-sitter parfaite n’existe que dans les contes de fée (coucou Mary Poppins) ou si elle existe, elle finit toujours (ou presque) par vous quitter pour voler de ses propres ailes et faire un job moins ingrat (et elle a bien raison, coucou Marion <3). Demandez-vous ce qui est réellement important pour vous ? Que vos enfants soient lavés et peignés quand vous rentrez le soir ? Qu’ils aient mangé équilibré, que les devoirs soient bien faits, qu’ils soient allés au parc, que la maison soit rangée à votre retour ? Préférez-vous une nounou un peu laxiste et qui joue avec vos enfants ou au contraire, une baby-sitter un peu plus à cheval sur l’autorité ? Il n’y a pas de bon ou mauvais modèle, à chaque famille son mode de fonctionnement. Personnellement, je ne suis pas très à cheval sur le rangement de la maison ou les repas équilibrés (disons que je ne vais pas hurler si mes enfants mangent des pâtes trois fois dans la semaine) mais en revanche, c’est important pour moi que mes enfants soient douchés et en pyjama quand je rentre et que les devoirs de Martin soient faits correctement. Car c’est un temps précieux gagné sur le reste et cela nous permet de passer du temps ensemble sur des choses plus agréables (lire une histoire, jouer…)
Gardez vos distances
C’est en écoutant le podcast « un podcast à soi » et tout particulièrement l’épisode « Qui gardera les enfants ? » consacré aux nounous et aux travailleuses domestiques que j’ai compris une chose importante : non, la nounou ou la baby-sitter ne fait pas partie de la famille. La nounou est une personne qui travaille pour vous et vous devez la respecter à juste titre. Et ne jamais profiter du fait qu’elle aime sincèrement vos enfants pour abuser de ses services ou de sa disponibilité. La nounou peut être une aide précieuse, une personne que vous respectez profondément ou à laquelle vous êtes attachée (il n’y a vraiment aucun mal à cela, on s’attache naturellement aux personnes gentilles et bienveillantes) mais elle n’est pas un membre de votre famille. C’est important de garder tout ça en tête car en cas de litige vous aurez besoin de réagir de manière rationnelle et objective… Et si vos sentiments s’en mêlent, cela peut-être très compliqué à gérer. Je l’ai moi-même vécu cette année. J’étais très attachée à notre nounou pour plein de raisons. Son amour sincère pour mes enfants, sa douceur et sa situation personnelle et financière compliquée m’ont poussée à m’occuper d’elle. Je ne regrette rien, je suis heureuse d’avoir rencontré cette personne dans ma vie mais quand la situation est devenue compliquée pour nous, j’ai manqué de lucidité. J’ai écouté mon coeur plutôt que nos besoins et cela a eu pas mal de conséquences sur l’équilibre de notre famille. Car d’une part, la nounou n’a pas respecté ses engagements, quant à moi je me suis laissée envahir par l’émotion et cela a altéré mon jugement.
Rien ne vous empêche d’établir une relation cordiale voire amicale avec votre nounou mais n’oubliez jamais ce rapport subordonné qu’il y a entre-vous. Fixez-vous vos propres limites et essayez de garder de la distance… C’est sans doute plus sain pour tout le monde !
Soyez souple
La logique voudrait que l’on soit très exigeant avec notre nounou et c’est bien normal puisqu’elle va s’occuper de la prunelle de nos yeux AKA nos enfants. D’où l’importance d’établir des règles (voir conseil numéro 1). Mais… être exigeant ne veut pas dire être autoritaire et manquer de souplesse. La grande majorité des nounous sont des professionnelles ou ont suivi une formation pour la garde d’enfants. Elles ont donc logiquement un minimum de compétences et il faut apprendre à leur faire confiance, même si elles font les choses à leur manière. C’est difficile d’accepter qu’une personne de l’extérieure fasse différemment de nous : changer le bébé, préparer les repas, donner le bain… toutes n’ont pas la même méthode et parfois elles ne feront pas exactement comme vous et alors ? Est-ce vraiment important ? Ce sont des êtres humains, pas des robots ! Bien sûr, si cela peut avoir des conséquences sur la sécurité de nos enfants alors oui il faut intervenir mais pour le reste, moi j’ai personnellement décidé de lâcher prise. Ma nounou confondait parfois pyjamas et vêtements (oui c’est possible^^ je ne compte plus le nombre de fois où j’ai retrouvé Basile en barboteuse plutôt qu’en pyjama) cuisinait des plats différents, avait une organisation un peu étrange au moment du bain (les fringues éparpillées partout), se servait du liniment en guise de savon… Mon avis, c’est qu’il y a certaines choses sur lesquelles ont peut lâcher prise pourvu que les règles de sécurité soient respectées ainsi que toutes les priorités que vous aurez définies ensemble (point numéro 1).
J’ai connu pas mal de nounous et de baby-sitters en 7 ans et aucune ne faisait les choses de la même façon… En tant que parents, nous avons le droit d’être exigeants mais un peu de souplesse s’avère toujours nécessaire si l’on veut que la relation avec la nounou fonctionne.
Voilà, c’était mes 3 conseils pour gérer la relation avec votre nounou, que je vais moi aussi m’empresser d’appliquer à l’occasion de cette rentrée ! N’hésitez pas à partager les vôtres dans les commentaires.
Elodie
Je croise les doigts pour que tu trouves vite la perle pour cette nouvelle année !
Faire confiance et lacher prise ne sont pas des chances évidentes en effet… On a la chance de ne pas avoir besoin d’une baby-sitter (en dehors de la nounou puis la crèche), avec ma maman à proximité et toujours partante pour garder son petit fils. Mais ce n’est pas non plus idéal comme solution, le lien affectif remplace le lien contractuel, on est obligé de lui faire confiance et la laisser faire, même si elle fait à sa façon qui sur certains points n’est pas du tout la notre. L’essentiel est la qualité de leur relation, la sécurité qu’elle apporte à Arthur et le plaisir qu’ils ont à être ensemble…
Anne
ElodiePouvoir se passer de nounou et avoir de la famille à côté c’est tellement précieux… Mais effectivement lorsque la garde est récurrente c’est peut-être mieux de déléguer à une professionnelle de l’extérieur. J’ai vu pas mal de mes amis s’embrouiller avec leurs parents (gentiment hein) pour des histoires de garde. Il n’y a pas de solution parfaite je pense, on peut juste s’adapter aux situations et aux éléments dont on dispose 🙂
valentine
Bonjour Anne, bonjour à toutes !
J’ai de nombreuses années été la baby sitter du tunnel 17 – 20h ! Presque toujours par bouche à oreille / recommandations. Je pense que les baby sitters les plus flexibles sont en fait ceux/celles encore au lycée (horaires plus fixes, moins frustrés du temps partiel et de la rémunération et super contente de jouer avec les enfants).
Ensuite, quand j’étais étudiante je partageais les gardes avec ma meilleur amie. À mon avis c’est ce qui a fait que ça fonctionnait super bien. Quand l’une de nous avait un imprévu ou une obligation on se téléphonait toujours pour se dépanner !
Sinon pendant mon stage bafa à mes quelques années d’animation l’été en centre de loisirs j’ai souvent eu des parents qui me demandaient ensuite si je pouvais venir garder leurs enfants le soir ou après l’école. C’est un bon moyen de trouver quelqu’un de confiance je pense !
Bon courage à tous et toutes !
Anne
valentineOh oui, les étudiantes dynamiques et motivées c’est vraiment la meilleure des solutions ! Cette année je pense que nous allons choisir cette option (si on trouve !) mais l’année dernière mon bébé n’avait que 4 mois et j’avais du mal à le laisser à une jeune personne. J’avais besoin de me sentir en confiance dont j’ai opté pour une nounou plus âgée qui connaissait bien les bébés. Ça ne s’est pas forcément passé aussi bien que nous l’avions souhaité mais elle nous a été d’une grande aide et j’avais confiance en elle.
Merci beaucoup pour ton soutien, je note l’idée de partager la garde avec deux personnes, c’est une super option en cas de galère de dernière minute 🙂
Bébé est Arrivé !
Te lire ne me rassure pas quant à la nounou qu’il va me falloir trouver pour le tunnel du soir maintenant que ma fille entre à l’école. Si tu as ou si quelqu’un qui lit mon commentaire, a les coordonnées d’une agence de nounous (parisienne) à me communiquer, je suis preneuse. Merci par avance à toutes !
Anne
Bébé est Arrivé !Tu trouveras, ne t’inquiète pas ! Ta fille est plus grande, à partir de 3 ans c’est plus facile car les enfants savent s’exprimer et commencent à être plus autonomes, on a moins peur de les laisser (je ne dis pas que c’est facile hein mais quand j’ai laissé Basile à 6 mois à une inconnue j’ai vraiment vu la différence avec mon aîné). Nous sommes passés par une agence cette année, pensant que cela nous faciliterait la vie mais il n’y a eu aucun service ni aucune réactivité de leur part lorsque nous avions émis le souhait de changer… Donc je ne te recommanderai pas ce système. Passe par le site bébé nounou ou les applis de baby-sitter, c’est bien plus efficace !
Sophie
Il est intéressant ton article, car c’est un sujet épineux.
Nous avons eu la chance de trouver une assistante maternelle chez qui nous déposions les enfants en toute sérénité les 3 premières années de leur vie. Et pourtant je partais en mode flippée car on ne lâche pas comme ça à 2 mois et demi son petit loup né prématuré à n’importe qui.
On a eu la chance de trouver une dame adorable d’une cinquantaine d’années qui avait eu 5 enfants dont des quadruplés nés prématurés, ça m’a plutôt rassurée sur sa capacité à gérer notre fils 😉
Mais le plus difficile reste en effet d’aborder les petits couacs au fil de la relation. On a eu des petites tensions sur des sujets précis (des méthodes un peu vieille école qui ont beaucoup angoissé notre fils, notamment sur le sujet de la continenece) et c’était très difficile pour moi d’aborder le sujet. Mais ça m’a beaucoup fait grandir et j’ai appris à m’affirmer. Heureusement que mon chéri m’a bien aidée quand même !
Anne
SophieCe n’est jamais facile de confier ses enfants à une inconnue et un bébé n’en parlons pas ! C’est d’autant plus compliqué lorsque l’on est face à quelqu’un qui émet des réticences ou ne partage pas les mêmes méthodes. D’où l’importance de définir ses exigences et priorités dès le départ ! J’ai été trop laxiste et je le regrette… Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas écouter les conseils des gens mais savoir s’écouter soi, c’est bien plus important 🙂
Emilie - La Minute d'Emy
Je crois que ton article me soulage. On en a presque terminé avec les 2 années de ma nounou (babyboy rentre à la maternelle la semaine prochaine). Cela s’est globalement bien passé sauf pour 2 choses : lulu qui tombait parfois en jouant et elle qui ne nous le disait pas et puis les congés payés à régler là maintenant alors qu’on aurait pu les lisser sur l’année si elle nous l’avait plus clairement expliqué.
Je suis vraiment d’accord avec toi, je ne sais pas s’il existe de recette miracle pour trouver la bonne nounou, mais une chose est sure et certaine : il faut garder ses distances car lorsque l’on a quelque chose à dire en tant qu’employeur c’est plus simple.
Ton Basile est vraiment trop mignon, j’espère que tu lui trouveras une super nounou. Des bises et du courage !
Anne
Emilie – La Minute d’EmyMoi aussi je suis soulagée que cette garde soit terminée et que nous puissions repartir sur de meilleures bases avec une autre personne. Vivement leur majorité, qu’ils puissent se garder tous seuls 😀
Soa
Je suis assez d’accord sur la distance nécessaire à avoir avec les personnes qui « travaillent pour nous ». Il faut qu’elles le sachent, et que nous le leur rappelons assez souvent, par des mots gentils si nécessaire, mais par des gestes clairs aussi. Chacun a en effet son éducation et sa culture et le seuil de la familiarité est trop vite arrivée, et difficilement rattrapable par la suite. De même, trop de familiarité pourrait pousser à une négligence de leur part. Nous avons eu pas mal d’expériences de nounous, et c’est un point très important.
Anne
SoaParfaitement d’accord, je ne referai pas les mêmes erreurs.
Caro - WonderMumBreizh
Merci pour les conseils. Ma 1ere expérience « Nounou » commence dans 2mois et demi, nous verrons bien ce que cela va donner.
Anne
Caro – WonderMumBreizhJ »espère que mon article t’aidera à instaurer une relation fiable et durable ! bonne chance dans tes recherches !
Charlotte - Enfance Joyeuse
Je te rejoins totalement sur le fait de nuancer cette relation : avoir des attentes mais savoir être souple également. Je pense que cette nuance est également de rigueur chez le/la professionnel(le) : défendre son projet éducatif mais s’adapter aux demandes des parents. Bref, chacun de l’eau dans son vin et tout devrait rouler 😉
WorkingMutti
Merci pour ces conseils, tout aussi valables pour le choix d’une assistante maternelle ;). Il est vrai qu’il va falloir faire preuve de souplesse: jamais elle ne fera exactement pareil que nous. Pour nous le plus important était qu’elle stimule notre petit Samuel alors que nous sommes au travail. Et qu’elle n’hésite pas à rajouter du petit pot si monsieur à encore faim sans être trop à cheval sur X g de petit pot à X mois. En fait quelqu’un qui ne soit pas trop à cheval sur les dogmes et qui prenne bien en compte les spécificités de chaque enfant
Anne
WorkingMuttiTu as tout dit ! Et les sorties à l’extérieur c’est très important, je suis d’accord 🙂
Anne
Apres deux années avec la meme nounou en sortie d’école, une perle qu’on adorait ( elle a trouvé un autre job à plein temps), on doit de nouveau chercher quelqu’un pour la rentrée et les profils vus pour l’instant ne sont pas tres convaincans. Premier entretient ce soir avec un jeune homme de 23 ans, on verra bien.
tes conseils sont justes, pour moi cette année je crois que la priorité sera qu’ils soient nourris car rentrant tard je trouve compliqué de preparer le repas de les nourir. Pour les devoirs, on a reglé la question avec l’etude ce qui nous permet d’etre relax.
Anne
AnneOn a expérimenté le baby-sitter « garçon » pour Martin pendant un an et ce fut une super expérience !
Anne
AnneApres une semaine de recherche je suis surprise par le manque de serieux de beaucoup de candidates. Beaucoup ne viennent pas aux entretiens. J’ai meme envisagé de passer par une agence, mais je cout est tel, que je continue mes recherches.
Deux entretiens ce soir avec des dames de 50 ans, finger crossed que ca marche il me faut quelqu’un lundi.
clarillon
Bonjour Anne, merci pour ces conseils. Je me suis trompée à deux reprises sur mes choix des nounous pour mon ainée. Il ne faut pas non plus être trop souple. J’ai laissé passer beaucoup de choses et ça a finit par être n’importe quoi. Au bout de quelques mois, la nounou passait ses journées entières au téléphone (avec l’oreillette), elle invitait sa cousine chez nous pour se divertir, elle emmenait les enfants au supermarché au lieu d’aller au marché, il n’y avait plus aucun temps d’éveil, elle allait faire du shopping pour elle (Zara & co) pendant ses heures de travail, le bain n’était plus donné le soir etc. La deuxième nounou était souvent malade (5 jours par mois, soit un quart du temps!) et avait finit par m’appeler un jour sur trois pour que je rentre à 16h (au lieu de 19h15) car elle était trop « fatiguée » ou se sentait mal. Ces deux nounous ont profondément impactées notre vie. J’étais extremement stressée de savoir ma fille aussi négligée par la nounou et je ne pouvais plus m’impliquer dans mon boulot correctement. Sans parler de notre vie de couple qui s’était réduite à de la gestion de soucis! Le licenciement d’une personne en CDI est très complexe. J’étais prise au piège. J’ai été dégoutée de ces expériences en tant que parent-employeur. Puis, quelques années plus tard, il a fallu que je fasse appel à nouveau à une baby-sitter car je ne pouvais pas faire les sorties d’école+crèche. J’ai eu une étudiante qui s’est révélée être formidable. J’avais appliqué tes 3 conseils, ça a été concluant. J’ajouterais un petit conseil aux parents: laisser un peu de temps à un/e étudiant/e pour prendre ses marques. Au début, on trouve qu’il/elle n’est pas tout à fait « à la hauteur ». Il faut beaucoup expliciter ce qu’on attend d’eux, puis au fil des semaines, les progrès peuvent être au rendez-vous. Cette année, forte d’une expérience positive, j’engage une nounou sur des plages horaires plus importantes. J’éspère avoir trouvé une personne bienveillante, responsable et fiable. Bonne rentrée à tous les 4!
Anne
Oh la la, j’ai eu tellement l’impression de que tu racontais ma vie en lisant ton commentaire ! Toutes les anecdotes que tu cites (le téléphone, le refus d’aller au square pour de mauvaises raisons, les retards, le bain pas donné, les arrêts maladie pour un oui ou pour un non…). Cela nous a rendu dingues avec mon mari et je suis convaincue que mon extrême fatigue était du en grande partie à ce manque de fiabilité de notre nounou. Nous avions été trop souples, pensant bien faire mais cela s’est retourné contre nous… bref, plus jamais ! Cela nous a servi de leçon. On est clairement rafraîchi pour la suite, on espère trouver une étudiante sympa et dynamique cette année… reste plus qu’à chercher la perle rare !
Sav
Excellent conseils avec lesquels je suis complètement d’accord mais que j’ai du apprendre par l’expérience, hélas.
J’aurais bien voulu lire ces excellents conseils bien avant.
Merci
Ombresportees
tu as tout dis, mrci pour ces conseils