Noeud pap’ de Basile offert par Oh George !
Il est coutume de dire que le plus dur est de passer de l’état de couple (frais et dispo) à celui de jeunes parents (fatigués et débordés^^) mais on parle très rarement de l’arrivée du petit deuxième, comme si cela ne changeait rien. Alors comment vous dire… Quand on est déjà les heureux parents d’un petit bambin, bien sûr on est déjà rodés sur pas mal de trucs et la parentalité n’est plus quelque chose qui nous fait peur. On sait déjà que l’on va devoir rempiler avec les nuits découpées en morceaux, au moins deux ans de couches-biberons et autant de contraintes liées à l’arrivée d’un nouveau-né. Ce à quoi on s’attend moins, c’est la tornade de fatigue qui s’annonce mais aussi cette énorme vague de bonheur qui envahit toute la petite famille !
Vous le savez, mes enfants ont six ans d’écart car nous avons attendu longtemps avant de donner un petit-frère à Martin. Et pour cause, nous avions vu tellement de copains galérer avant nous avec leurs enfants que nous avions décidé d’attendre un peu, histoire d’être bien reposés avant de songer au petit deuxième^^. Blague à part, la naissance de Martin nous avait comblés et la vie nous a menés vers d’autres projets, une création d’entreprise, un achat d’appartement, des travaux… Des étapes à chaque fois très prenantes qui ont sans doute retardé l’agrandissement de notre famille. C’est un choix très personnel et assumé que nous ne regrettons pas, avoir un enfant reste une expérience merveilleuse mais il faut être prêt et surtout avoir envie de vivre cette folle aventure !
Bref, vous l’aurez compris, l’arrivée de notre Basile Joli Coeur a provoqué un petit cataclysme dans notre quotidien bien organisé ! Les premiers mois n’ont pas été faciles pour nous dans la mesure où notre bébé souffrait d’un reflux assez important. Avec des pleurs quasi constant et un sommeil chaotique, sa présence nous a demandé une vigilance constante et a monopolisé toute notre énergie. A la fin de mon congé parental, je n’avais clairement plus de jus ! Et pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi sereine et épanouie, être maman est enfin devenu quelque chose de naturel pour moi et surtout, la naissance de Basile a provoqué chez nous un débordement d’amour ! Martin est tellement heureux d’avoir un petit frère et quand j’observe leurs tendres moments de complicité je me dis que c’était écrit, que c’est ainsi que notre vie devait être, nous 4 réunis et pas autrement.
A l’heure des 7 mois de Basile, il est temps de faire le petit bilan de tout ce que son arrivée est venue chambouler chez nous !
Je tiens un pressing à domicile
Avec deux enfants dont un qui régurgite 4 ou 5 fois par jour, la machine à laver tourne à plein régime. J’ai bien évidemment investi dans un stock de bodies vendus par lot chez H&M mais malgré tout, je fais une machine par jour en moyenne, parfois plus le week-end. Je suis tellement mais alors TELLEMENT contente d’avoir un sèche-linge, cela m’évite d’avoir du linge qui pend partout dans l’appartement. Le hic, c’est qu’ensuite il faut faire des petites piles et tout ranger dans les armoires. Parfois je me sens dépassée et j’ai l’impression de ne faire que ça tellement ça me prend du temps ! Il m’est même arrivé d’en faire des cauchemars la nuit, je rêvais que je mourrais étouffée sous une pile de vêtements. Mais comment font les familles avec 3, 4 enfants ou plus ?
Je fais mon TOUT mon shopping en ligne (et j’ai affirmé mon style casual et minimaliste)
J’ai toujours beaucoup commandé en ligne, notamment les courses et autres produits de la vie courante mais en ce qui concerne les fringues, je me gardais le luxe de pouvoir faire les boutiques. C’est quelque chose que j’ai toujours aimé faire. Je n’ai malheureusement plus beaucoup le temps de faire les magasins mais à force de faire mes achats en ligne, je m’aperçois qu’il y a vraiment plein d’avantages. D’abord la possibilité de pouvoir essayer tranquillement chez soi, de réfléchir et de renvoyer la commande si nécessaire. Je me rends compte qu’en faisant cela je fais beaucoup moins d’achats compulsifs et j’achète uniquement ce dont j’ai besoin. Un vrai gain de temps mais aussi une manière de consommer « moins mais mieux ».
Pour gagner encore plus de temps et arrêter de me prendre la tête, je n’achète que des choses qui me vont, parmi mes marques préférées (Sézane et Des Petits Hauts <3). Mes looks sont plus ou moins toujours les mêmes, à savoir un jean slim, une chemise boyfriend et un blazer ou un pull en fine maille un peu raffiné, et bien sûr des chaussures plates car je vais au boulot à pieds. A 36 ans, je sais enfin quel style me va, je n’ai plus cette impression de me chercher sur le plan vestimentaire et c’est une vraie libération !
J’ai appris à m’organiser, moi qui détestais ça !
J’ai toujours eu une excellente mémoire et je n’ai jamais ressenti le besoin de tenir un agenda. J’ai une vie plutôt routinière avec un emploi du temps qui change peu, je me contentais donc de griffonner les dates de rendez-vous importants (médecins, école…) sur un papier que j’accrochais sur le frigo. Mais avec deux enfants, un manque cruel de sommeil… Ma mémoire a fini par me jouer des tours et j’ai commencé à perdre le nord ! Après deux ou trois rendez-vous manqués cet été je me suis dit qu’il était plus que temps de me comporter en adulte et de m’organiser. Comme j’ai toujours mon iPhone à portée de main, jai fini par télécharger l’appli Google Agenda que je mets à jour scrupuleusement dès qu’un rendez-vous se présente et je programme des rappels pour ne rien oublier.
J’étais également une phobique des « to do list » qui ont tendance à me stresser plus qu’autre chose mais là encore, je n’avais plus le choix ! Deux enfants, deux fois plus de rendez-vous et de choses à penser, il fallait que ça change ! J’utilise l’appli Minimalist qui est très simple et porte bien son nom. Je la remplis et l’efface au fur et à mesure et j’éprouve une grande satisfaction à chaque fois qu’elle diminue. J’avoue que cela m’aide énormément à structurer mon esprit et a beaucoup apaisé cette sensation (parfois fausse) que j’avais d’être débordée.
Bref, je n’ai pas inventé la poudre et cette organisation est une évidence pour beaucoup de gens mais pour moi c’est quelque chose de nouveau qui m’a demandé quelques efforts au départ.
Je ne suis plus jamais seule
Avec deux enfants dont un bébé de surcroît, les moments où je peux être seule sont devenus rares voire inexistants. Mon objectif de ces prochaines semaines et de réussir à me dégager du temps pour moi, notamment pour faire du sport. J’aimerais tenter le yoga ou une autre activité douce et relaxante. Pour l’instant, j’ai encore du mal à laisser mon chéri gérer nos deux enfants sans culpabiliser et surtout à me séparer d’eux. C’est normal, Basile est encore tout petit et j’ai envie d’en profiter à fond !
On aimerait également mettre en place une sortie en amoureux par mois. Avec Martin, nous avions plus de temps à deux mais avec l’arrivée de Basile, c’est devenu difficile de se retrouver. Cette fois j’ai envie d’accorder une place privilégiée à mon couple car il est précieux, c’est notre socle et la base de notre équilibre.
Plus de place pour la procrastination
Deux enfants dont un bébé, ça demande une énergie folle et une disponibilité constante ! Les miens ont un grand écart d’âge et donc pas du tout les mêmes besoins au même moment. Le petit réclame son biberon, une 1/2h après c’est le grand qui crie « j’ai faim »… Et c’est toujours quand j’ai le nez dans une couche pleine que Martin trouve que c’est le moment idéal pour me montrer sa dernière oeuvre artistique. J’ai donc du apprendre à jongler au fil des mois pendant mon congé parental et inventer plein de petites astuces pour réussir à leur donner le bain en même temps, caler leurs horaires de repas, installer des moments de complicité tous ensemble. C’est pas facile mais c’est possible !
Le plus difficile fut les semaines qui ont suivi mon accouchement, notre rythme à la maison était complètement chamboulé et destructuré ! Nous étions tellement sous l’eau qu’il nous est arrivé de coucher l’ainé à 22h, tellement on ne voyait plus le temps passer… Maintenant que Basile a 7 mois, je suis soulagée de voir que nous avons enfin trouvé un rythme acceptable et régulier, que nous arrivons enfin à switcher facilement entre nos deux enfants et consacrer du temps de qualité à chacun d’eux.
J’aurais juste aimé savoir que jouer au ping pong entre ses deux enfants et quelque chose de NORMAL et que le rythme met du temps à se mettre en place. Cette sensation de patauger les premiers mois m’a été très désagréable à vivre, surtout quand on est une perfectionniste comme moi ! Ce qui m’amène d’ailleurs au point suivant…
Apprendre à lâcher prise
Si j’aime que tout soit carré, avoir une maison rangée et la plus minimaliste possible, je dois reconnaître que j’ai du lâcher prise ces derniers temps. J’ai eu du mal à accepter de voir le bordel dans mon salon, les fringues qui trainaient partout, les biberons qui s’accumulaient dans l’évier (malgré la présence du lave-vaisselle… ). Je ne me reconnaissais plus, j’avais l’impression d’être totalement négligée et de me laisser aller pour tout ! Et puis un matin, j’en ai eu marre de ranger ce doudou et ce sabre laser pour la 1000ème fois, j’ai expliqué à Martin qu’il allait devoir apprendre à ranger ses jouets et nous aider un peu. J’ai réalisé qu’on ne l’avait jamais vraiment guidé vers l’autonomie. Nous ne l’avions pas vu grandir et cette étape a été un vrai déclic pour nous, nous avons modifié notre manière de faire en l’accompagnant doucement vers davantage de responsabilités (de son âge bien sûr) et je pense que cela l’a aidé à trouver sa place en tant que grand-frère.
J’ai la chance d’avoir un homme qui accomplit les tâches domestiques le plus naturellement du monde (malgré son emploi du temps chargé) et de toute évidence, pouvoir se reposer sur l’autre est salvateur. Pendant des mois, nous avons à peine cuisiné, moi qui adorais ça ! Depuis quelques semaines, je recommence à cuisiner des petits plats simples et rapides avec plaisir et c’est un véritable soulagement, j’ai l’impression que notre équilibre se met en place peu à peu. Mon conseil est de vraiment lâcher prise pendant quelques temps, de ne pas s’épuiser à vouloir trouver un rythme régulier car c’est tout bonnement impossible. La patience viendra à bout de tous ces chamboulements, soyez en sûre.
Du bonheur X 2 et le coeur au bord de l’implosion
Devenir maman une seconde fois m’a totalement comblée. On m’avait dit que le coeur était extensible à l’infini, je n’en avais jamais douté mais j’étais loin d’imaginer que je ressentirais un élan d’amour aussi puissant pour mes enfants ! C’est parfois si fort que cela me fait mal. Mes enfants me portent, ils sont mon oxygène et ma raison de vivre. Chacune de leur naissance m’a aidée à m’affirmer un peu plus, m’a donné l’envie d’entreprendre de nouvelles choses, de créer… Ils m’inspirent énormément. Je l’ai déjà écrit ici, les enfants font de nous des personnes encore meilleures. Je cours tout le temps, je suis en équilibre sur un fil, je ne dors pas beaucoup, c’est vrai, mais ma famille est vraiment mon moteur !
Linda - DLBM
Ton dernier paragraphe a réussi à me tirer une larme de bon matin 🙂 Je ne suis pas encore maman, j’aime mon amoureux de tout mon cœur, et pourtant, quand je te lis – ainsi que les mots d’autres mamans ; la mienne y compris d’ailleurs – je comprends bien que « ce cœur au bord de l’implosion » est un amour encore différent, impossible à maîtriser (ça fait même très peur ^^) qu’il me tarde de découvrir le jour où l’on sautera le pas. En tout cas, c’est toujours un plaisir de te lire Anne. Belle journée !
DeboBrico
Je me reconnais tellement! Moi aussi j’ai trouvé que l’arrivée d’un 2eme était une tornade et pourtant Mona etait très cool!
Alors pour le linge je te rassure ça va se calmer avec le temps, quand Basile sera debout. Perso sur le linge j’ai vraiment lâché prise: Tant que ce n’est pas sâle pour de vrai on remet, sauf culotte chaussettes. On ne fait plus que 2/3 machines par semaine!!! ça me change la vie!
J’ai essayé deux fois de parler de ce que j’ai ressenti à l’arrivée du 2 eme, ici: https://debobrico.com/2014/02/10/etre-la-maman-de-deux-enfants/
et puis là: https://debobrico.com/2015/06/11/un-coeur-pour-deux-amours/
Je pense que tu pourras t’y retrouver un peu.
bisous
Boots And Pepper
Ce billet est tellement criant de vérité, je crois que tu n’as rien oublié… De l’application pour les todolists, aux pieds qui se tordent sur les jouets, aux fringues parfois presque trop confortables, en passant par la livraison à domicile pour tous les achats, je me suis tellement reconnue ;-)…
La mère d’une amie, qui a su mener à bien carrière universitaire et famille de 4 enfants (je suis admirative) m’avait un jour dit : le premier est un chamboulement, le second une tempête, le troisième un cataclysme… Et au quatrième, on a même plus le temps de faire de métaphores ! Je pense que pour le bien de tous, sa réflexion devrait passer à la postérité…
En tous cas, je suis vraiment heureuse que tu réussisses à trouver rythme qui vous convient à tous, après ces longs mois la tête sous l’eau. Belle journée à toi, bises. Sarah
matinbonheur
Je me retrouve dans ce que tu dis, surtout que notre passage de deux à quatre a été très rapide.
Les piles de linge, le shopping en ligne (drive inclus), l’obligation de TOUT noter, de structurer la vie toute la famille et n’être jamais seule pendant plusieurs années…
Et puis ils grandissent, ils sont là mais sollicitent moins, certaines choses se sont mis en place pour de bon.
Avec le 3e il y aura sûrement des ajustements à faire, pour trouver le rythme qui nous va bien, mais j’ai l’impression que le terrain est déjà préparé.
Pauline
Quel beau témoignage, merci Anne !
Daphné @ Be Frenchie
Oui, un second enfant change tout; ici aussi, j’ai laissé un grand écart entre mes deux garçons. Quand son petit frère est né, Philéas avait 11 ans. J’ai profité à fond de l’enfance de mon grand, on a pas mal bourlingué et mis en place des projets qui nous tenaient à coeur avant d’agrandir la famille.
L’arrivée de Virgile, il y a 5 ans, à complètement changé les choses ; maintenant on est rarement seuls à la maison sans enfant, l’organisation doit être impeccable pour que tout roule pour les 2 ( un en terminale, un en CP, pas facile à gérer cette année ). J’ai simplifié plein de choses dans ma vie.
Mais surtout, j’ai découvert un grand frère très protecteur, patient et tendre avec son petit frère, béat d’admiration devant ce grand. Ils s’encouragent mutuellement à progresser et c’est génial de les voir évoluer ensemble !
Anne-Sophie
Ton article Anne est d’une vérité saisissante! Je me suis vraiment retrouvée dans tes propos et si l’arrivée d’un premier enfant est un véritable « tsunami », celle du second bouleverse profondément le rythme quotidien de la vie. Mes enfants ont 3 ans et 3 mois d’écart, l’aîné est âgé de 5 ans et notre petite fille a 20 mois. Avec un enfant il était toujours possible de se ménager un peu de temps pour soi, le conjoint prenant le relais pour permettre de souffler un peu et inversement. Avec deux, sauf à ce que l’autre se retrouvent submergé!… c’est presque impossible. Du coup c’est du non stop sans cesse et je trouve en cela que c’est plus compliqué. Il faut effectivement être très organisée tout en lâchant prise sur certaines choses. L’équilibre n’est pas toujours facile à trouver. Chacun son rythme et l’on fait comme on peut…Le bonheur est là c’est l’essentiel. Ils sont, comme tu le dis, notre « moteur » pour nous donner du courage dans les moments d’abattements…sans oublier que si nous sommes mère, nous devons aussi demeurer femme…
Picou
Je me reconnais dans tes mots, et en même temps, j’ai une bonne nouvelle – je ne m’y reconnais plus aujourd’hui, parce que ma 2ème a grandi. Parce que oui, tu entres dedans, mais tout ça se calme, ça fait un bien fou de retrouver ou plutôt recréer sa « routine » à 4…J’avais fait un article à ce sujet, sur les questions avant un 2ème enfant, et je suis heureuse de voir que ton ressenti correspond à ce que j’avais moi même ressenti, et qui pourra rassurer toutes les toutes jeunes mamans d’un 2ème…L’arrivée du petit nouveau fait vaciller tout notre équilibre, mais tout ça se stabilise, et l’on ressort grandis, et encore plus forts, avec un amour démultiplié.
Heureuse de lire que tu approches cette nouvelle sérénité, tout va aller pour le mieux maintenant, même s’il restera forcément ça et là des turbulences de temps en temps…Mais on s’ennuierait, sinon, non? ;o)
nouche
Ton article résume bien l’arrivée du deuxième. Pour le 1er, on a le temps (mais on ne le sait pas encore :)), pour le deuxième tout se remet en cause et on a l’impression que les journées ont perdu du temps. C’est seulement notre équilibre que nous pensions acquis qui vacille.
Et puis tu verras, ils grandissent et l’équilibre à nouveau acquis rebougera pour en mettre en place un autre, plus facile en terme de gestion des enfants (ils sont plus autonomes) mais plus dur sur d’autres points.
bref en te lisant, je me retrouve quelques années en arrière et tu retranscrit assez bien ce que j’ai pu ressentir. Tu verras la suite est chouette aussi, et plus facile il me semble ,)
MissBrownie
Ha le sèche-linge, je me demande comment j’ai fait pendant 7 ans, quand je n’en avais pas et que j’avais 2 enfants en bas âge (dont un avec reflux très important 😉 )
Maintenant avec 3 enfants (dont une ado qui me met des fringues propres au sale) je ne peux plus m’en passer !
Ton billet est tout doux. Profite de ce bonheur.
clarillon
j’adore la photo de tes petits gars!
encore un joli billet, plein de justesse…
Cyrielle
Ha la la comme j’aime toujours autant ta plume ! Tes récits sont toujours tellement authentique qu’ils me filent à chaque fois la larme à l’oeil ! C’est d’ailleurs très touchant de lire à quel point ton rôle de maman te rend sereine quand on se souvient combien tu disais que c’était difficile pour ton premier.
Bref, c’est un billet qui me rappelle à quel point j’adore les blogs (initialement ^^) <3 <3 <3
40ans4enfants
Tout ton billet me parle évidemment même si j’en ai 2 de plus sur le papier.
Je ne me sens pas aussi bien organisée que toi, je crois qu’au contraire je me suis résolue à accepter que notre vie quotidienne soit parsemée de grains de sables qui mettent bien le bazar, et qui sont parfois très énervants.
C’est vraiment le point que j’ai appris avec 4 enfants: savoir gérer l’imprévu et arrêter de croire qu’il n’y en aura plus. Alors il y a des périodes de grande fatigue, de découragement, de renoncement (là je bosse sur mon ordi dans un salon envahi de voitures cars, le pyj jeté, les coussins pas rangé; clairement ça me barbe, je n’ai pas trouvé de levier pour que les petits Princes et la Princesse de notre famille mettent un peu plus la main à la pâte). Je ne désespère pas mais être parent, c’est beaucoup de boulot! Et quand ils grandissent je trouve que c’est pire 😀
Et je convaincue comme toi qu’ils font de nous des personnes meilleures.
(j’adore ta photo au début du billet)
PS: le linge, c’est un cauchemar sans fin et une tache horriblement ingrate; quand tu le fais tout le monde s’en fout et quand tu ne le fais pas tout le monde râle O_o
Angéla
Ton ressenti est très intéressant. Nous avons une fille de 5 ans et l’envie d’agrandir la famille commence à pointer (pour moi en tt cas). Ce qui me pose le plus de question c’est … le couple, le conjoint..
Avoir de la place pour soi c’est compliqué mais pour le couple j’ai l’impression que c’est encore pire. C’est ce qui a été difficile avec la naissance de notre fille. On arrivait à avoir du temps seul (pour le sport ou le repos) mais rarement à 2. J’ai peur que l’arrivée d’un deuxième nous éloigne un peu..
C’est ma crainte principale même si j’ai conscience que l’organisation sera rude à gérer..
Aurore
Heureusement qu’il y a le dernier paragraphe, j’étais à deux doigts de me rabattre que l’adoption d’un chaton ^^ 🙂
Aurore
Auroreme rabattre SUR (pas que) l’adoption d’un chaton !
Melie
Je me retrouve complètement !
Ici aussi, à mon 3ème (Basile aussi !) j’ai arrêté de miser sur ma mémoire que je pensais invincible, c’est calendrier sur le frigo depuis que j’en ai trouvé un qui me plaît.
Je revis depuis que j’ai un sèche linge + changé la taille de la machin à laver-qui durait c’est super mais qui datait de quand on était 2, la 9 kg un vrai bonheur de ménagère 🙂
Comme je suis bien aidée pour le ménage, le plus dur reste pour moi d’avoir des idées pour les repas, tous les jours, toutes les semaines, c’est sans fin !
Et on a réussi depuis la rentrée à faire participer les grands pour mettre le couvert et débarrasser, sans que ça ait l’air de leur peser, le pied !
Lili
Quel bel article ♥
Et cette photo, ils sont beaux tes fils !
Maud
Je me retrouve tellement dans ton billet et là du coup j’ai été inspirée par le départ de mon premier enfant de la maison. Même si je ne suis pas si vieille que ça, mon premier enfant est partie (oui j ai envie de mettre un E car c est une fille NA!) il y a un an maintenant…. Oui on restera des parents à vie quoi qu’il en soit et oui le coeur grandit déborde d amour qu’ils soient là avec nous ou pas physiquement
Elodie
Bon, tu m’as presque donné envie d’un deuxième ! Presque, hein 😉
Escarpins et Marmelade
Je suis à peu près d’accord avec tous les points que tu cites! Personnellement, je suis littéralement épuisée avec les deux monstres. 90% du temps, je suis exténuée et je me demande si on va s’en sortir. Mais les 10 % du temps qui restent, je me sens accomplie. Je les regarde jouer, s’embrasser, se câliner et je me dis que je suis entière, qu’il n’y a rien à rajouter. Mon bonheur est immense à ce moment là (qui ne dure pas car des cris et des pleurs retentissent 30 secondes plus tard 😉
AnneClaireBCN
On m’a toujours dit, et même avant d’avoir le deuxième, que passer de un à deux était bien plus percutant que de passer de 2 à 3 par exemple. Effectivement, c’est fou quand tout est désormais très rempli, une présence de tous les instants et les moments qu’il te reste éventuellement pour toi (quand tout le monde est au lit et dort), il ne te reste plus qu’à croiser les doigts pour que tu ne sois pas vidée et puisse alors vaquer à tes activités favorites… Mais sache que c’est un bonheur de voir grandir nos enfants car c’est aussi quand ils deviennent plus autonomes que tu retrouves du temps pour toi. Un point que j’apprécie grandement.
Carreira Sonia
Article magnifique ! Tu m’as presque donné envie de faire le deuxième ! Bravo pour ton équilibre retrouvé ! Et félicitations pour cette jolie famille !
christine
Très bel article, plein de douceur et rassurant.
merci.
Sarrousse
Olala je me suis tellement reconnue dans ton article. Sauf que nous on les a fait à deux ans d’écart, on est un peu fous ! Je trouve que la vie change encore plus à l’arrivée du deuxième que du premier. Le plus dur étant, comme tu le dis, de ne pas avoir une minute à soi ! Mais en effet, quelle source d’amour inépuisable ☺️
Mandy
Comme je me retrouve dans ce que tu écris. ..je suis d accord sur tout…et le plus important c est aussi de se dire que les choses s améliorent ! Théodore a bientot 2 ans et c est plus simple et oui le premier prince doit apprendre l autonomie débarrasser son assiette est devenu un reflex enfin… will a 5 ans de plus et comme toi j ai tjs fait tout pour lui lais ce n est pas si bien au final. L amour de 2 princes c est être reine pour 3 hommes…et autant d amour…. xoxo
la Fourmi Elé
C’est sûr que ça occupe bien !!
C’est un nouveau mode de vie mais je vois la complicité qui existe chez les miens c’est très chouette. C’est comme toujours avoir un copain sous la main. on n’est jamais seul. Les miens sont plus proches en âge et ce sont deux garçons aussi ce qui facilite sans doute les choses. Mais quoiqu’il en soit c’est une petite équipe parfaite même si parfois le ton monte !! on fait une bonne équipe à 4 !!
Marie Kléber
Un magnifique billet Anne rempli de cet amour débordant qui s’échappe de nous quand on a des enfants. Lâcher prise je crois que c’est la leçon que la maternité m’aura apprise. Ne pas se comparer aussi. Vivre le bonheur et quand on se sent dépassé, se dire que ça aussi ça tourne.
Cette photo est juste superbe.
Mesange_paris
Tout à fait d’accord avec toi, l’arrivée du deuxième est une véritable révolution ! Devoir gérer en permanence deux enfants aux besoins différents m’a paru insurmontable au début! Puis on prend le rythme et un jour cela semble évident. On recommence à sortir le soir, à cuisiner…En revanche j’ai vraiment trouvé que par comparaison, l’arrivée du troisième était facile. Je savais déjà gérer le nombre et bizarrement mon bébé a semblé comprendre tout de suite qu’il fallait être sage et patient. Je sais qu’on dit souvent ça des troisièmes…Quoi qu’il en soit, un, deux, trois, quatre enfants ou plus, ce sont eux notre moteur et comme tu l’écris si bien ils nous rendent meilleurs!
Estelle
Ce que tu décris est ce que j’ai vécu à l’arrivée de ma 3e… Mes 2 premiers ont 6 ans de différence, j’avais un peu l’impression d’avoir 2 enfants »uniques », ma prem’s ayant toujours été très autonome ( nous, ses parents travaillions 12h par jour minimum, 6 jour sur 7, création d’entreprise oblige… Elle a très vite appris à se gérer seule du coup… Avec du recul je me dis que je l’ai un peu privé de son enfance… Mais ça c’est un autre sujet !!) Mon 2e et ma 3e ayant 3 ans de différence, j’ai alors seulement connu la fatigue ! Ma 3e était très difficile, elle a réellement fait ses nuits à 3 ans, alors que mon 2e était si…. facile ! J’ai ressenti un vrai gouffre en passant du 2e au 3e, du 1er au 2e c’était presque « trop » facile…. Après tout cela est subjectif et dépend aussi, certainement, beaucoup du caractère des enfants….
Clyne
J’adore lire à quel point tu te sens épanouie depuis que tu es 2 fois maman <3
filoupompon
très touchant ton article. j’ai 6ans d’écart avec ma soeur et une belle complicité entre nous.
Bebe 2 on y pense aussi un peu, mais pas tout de suite ! 😉
Julie Olk
Merci pour ton article.
Il est très réaliste et tu parles du sujet avec sincérité, recul et légèreté, ce qui le rend très agréable.
Charlie a aussi un reflux alors je compatis pour les lessives ! En revanche, je n’en ai jamais cauchemardé^^
Sur ce point d’ailleurs je devrais suivre ton conseil du lâché prise et essayer de moins tout repasser…
Le lâché est essentiel et de toute évidence conserver un rythme régulier est bien impossible et tu fais bien de le rappeler. Pourtant ce lâché prise est difficile à atteindre pour beaucoup de parents… Il faut dire que l’image des parents parfaits toujours impeccables et s’occupant au mieux de leurs enfants est présente partout autour de nous. Pas évident dan ces conditions de réussir à lâcher prise. Perso, je suis ton conseil, j’essaie mais je n’y arrive pas toujours non plus. Par exemple il m’arrive de renoncer à une tenue sans trace de bave pour aller au boulot mais j’essaie toujours de cuisiner le plus possible… Je suis comme toi j’adore ça et c’est une « activité » tout à moi et rien qu’à moi à laquelle je tiens.
Heureusement que nous sommes débordés d’amour en contrepartie^^ Je connais bien ce sentiment où tu as l’impression que ton cœur déborde tellement d’amour qu’il va exploser ! Où tu as l’impression que tout cet amour est tellement fort et intense que ton corps ne suffit plus à le contenir tout entier.. Je n’ai qu’un enfant pour le moment mais j’espère découvrir bientôt ce bonheur en double 😉
Stéphanie
Il me tarde tellement que BB2 fasse sont nid .. Test de grossesse demain et j’espère de tout coeur avoir autant d’amour que toi pour t’es deux magnifiques petit bout.
Ils sont adorables !!
Beaucoup de bonheur
blandine
Avez-vous essayé de prendre qqun pour le ménage? Je m’y suis résolue il y a qq années à cause d’un souci de santé et je ne regrette pas. Le gros du ménage est fait, je ne fais donc que du « petit » entretien mais fini les WE passés à me dire qu’il faut prévoir deux heures pour le ménage… Je pensais avoir du mal à lacher prise car je suis maniaque mais en fait non 😉
Bon par contre ça peut être galère de trouver la bonne personne…
Elisa
Ton dernier paragraphe, c’est exactement ce que je ressens depuis que mon fils (il a bientôt 6 ans) est né. C’est dur mais c’est une expérience qui nous fait nous rendre compte qu’on a des ressources insoupçonnées et souvent, on est, simplement, obligé(e)s de se faire confiance.
Thomas
C’est clair que l’arrivée d’un second bout de chou engendre forcément de nouvelles concessions…
Mais c’est aussi souvent l’occasion de se ré-adapter, de relativiser et de voir la vie sous un nouvel angle.
Comme le souligne l’un des commentaires lus plus haut, le 3ème enfant ce sera du gâteau 😀
Lucie
Bonjour Anne,
Je viens de découvrir ton blog et cet article en particulier… Et tout simplement je te remercie. Les mots sont justes et ils expriment presque en tous points ma pensée… Le fameux paradoxe parental : j’adore mes enfants mais…
En tous les cas, j’ai une fille qui a deux ans et demi (que j’adore, là n’est pas la question mais on se sent obligée de le préciser quand même ;-), et pour le deuxième la question est : suis-je prête à affronter un nouveau tsunami?
Car eux n’y sont pour rien, mais il s’agit de savoir si on peut ou pas s’adapter à une nouvelle vie ! Je trouve que ce qui aide certainement à trouver l’équilibre familial c’est de ne pas modifier en même temps les autres paramètres de sa vie (ex: boulot) et de trouver aussi un équilibre en dehors de la famille (ex : un job qu’on aime, un sport qu’on adore, des amis qui nous soutiennent)…
Bien à toi et continue à écrire, c’est passionnant !