Samedi soir

Ou comment j’ai failli finir mes vieux jours sur l’autoroute…

Explication des faits : hier soir l’homme vient me chercher au bureau vers 17h, dans l’idée de se rendre chez carrouf pour la corvée hebdomadaire des courses. Et aussi de faire quelques boutiques avant avec l’espoir de pouvoir enfin commencer nos achats de noël. Belle soirée en perspective vous en conviendrez !

A peine arrivés sur le périph nous voilà déjà coincés dans ces maudits bouchons. Pas étonnant un samedi vers 17h et surtout 15 jours avant noël, mais moi et ma patience légendaire avons horreur de gaspiller du temps sur le route. Bref, nous sortons du périph et rejoignons l’autoroute en direction de Rosny. Et paf ! Coincés dans un nouveau bouchon, nous sommes encore obligés de ralentir. Sauf que notre voiture se met à tousser et cale…sans vouloir redémarrer évidemment !

Nous voilà donc en panne en plein sur la voie du milieu, avec des voitures et des gros camions nous passant à toute allure de chaque côté (ils ne devaient certes pas rouler vite mais quand on est soi-même à l’arrêt ça fait une drôle d’impression !). On décide donc de ne pas sortir de la voiture (mauvais choix paraît-il dixit le dépanneur), d’appeller la police, une dépanneuse, l’assurance et tout le tralala…Sauf qu’au bout d’un moment j’ai commencé à me sentir vraiment mal. Il tombait des averses, et le trafic commençait à reprendre de façon plus fluide. Les voitures n’arrêtaient pas de klaxonner comme si elles avaient l’air surprises de nous voir là (genre on le fait exprès aussi, sont cons les gens parfois !).

Pas la peine de vous dire à quel point les vingt minutes d’attente qui ont suivi m’ont semblé longues. Franchement être immobilisé sur l’autoroute en plein milieu ça fout vraiment la trouille. J’ai failli perdre mon self-control…Même je l’ai carrément perdu puisque je me suis mise à chialer comme dans les films style « je vais mourrir » mais que voulez-vous je suis une nana. J’ai vu la dépanneuse arriver comme le Messie !! Je précise que les flics sont arrivés en même-temps, nous demandant si on était en panne…(non non on fait un pique-nique !!).

Arrivés à la fourrière il a fallu s’occuper des papiers pour l’assurance, et payer le dépannage qui nous a coûté un bras. Tiens d’ailleurs c’était assez folklo aussi la fourrière…Leur bureau est en fait un espèce de préfabriqué en carton tout cracra, avec des chiens qui puent dans l’entrée et un calendrier de femmes à poil sur le mur. Même pas voulu m’assoir tellement c’était dégueu partout.

On a fini par appeller un taxi pour rentrer sur Paris et puis comme on était vraiment motivés pour faire nos courses, on est allés les faire chez Monop. Maintenant il n’y a plus qu’à prier pour que la voiture soit réparée rapidos et surtout avant les fêtes….